
I Le schéma heuristique ne prend en considération que les Quotes-parts (QP) des membres, 5000 membres ont une QP à 100€ = 500k€. Mais il y a aussi le capital social de la SCIC/SA qui vient gonfler le capital de l'AMI. Néanmoins, le capital social sera maintenu en réserve comme coussin d'amortissement du crédit. Si les porteurs de projet n'ont pas besoin d'amortir, le prêt bancaire, lui, s'amortit. Si les porteurs de projets n'amortissent pas suffisamment, il faudra disposer de capital pour payer les annuités à la banque.
Les sociétaires, qui possèdent des actions, ne sont pas les mêmes que les membres, qui possèdent des Quotes-parts. Les sociétaires sont essentiellement des entreprises, des collectivités, les partenaires, tout intéressé à voter dans les Assemblées Générales (AG). Les membres, eux, possèdent des quotes-parts du fonds de garantie et votent sur les projets proposés.
II Il est écrit "Banque", mais "organisme financier" aurait été mieux adapté, parce que tous les organismes ne sont pas des banques. Le concept de l'AMI est d'emprunter l'argent à investir à des organismes financiers quelconques détenteurs d'une licence de banque. Ainsi nous réunissons deux avantages. Non seulement l'AMI devient un instrument de création de richesse éthique, mais il remoralise la fraction de la finance qui lui est soumise. Chaque sou qui passe au travers de l'AMI n'est pas investi dans un système financier déviant.
Au début, il faudra faire la chasse au financement, c'est une évidence. Mais au fur et à mesure de la prise d'ampleur de l'AMI, l'intérêt des organismes financiers va se développer immanquablement. De composer avec l'AMI sera porteur d'image et de rentabilité économique. Des points importants aujourd'hui pour des organismes pointés du doigt pour avoir été pour le moins un peu léger avec le portemonnaie des autres.
Pourquoi les organismes financiers nous prêteraient-ils?
IV Ce qui est extraordinaire pour le porteur de projet, avec l'AMI, c'est qu'il ne fait que payer des intérêts sur les QP en sa possession. Après chaque clôture de l'exercice annuel, on fait le décompte des QP encore investies et il paie ses intérêts sur chacune d'elles. Il amortit, en rachetant ses QP une par une à chaque fois qu'il 100€ de trop, si il veut...ou pas. Le but étant qu'il rembourse le plus vite possible pour que l'AMI puisse amortir le crédit bancaire, pour que le porteur de projet soit libéré le plus tôt possible de ses obligations et vole de ses propres ailes, pour que son revenu ne soit pas absorbé trop longtemps par les intérêts. L'intérêt n'est pas élevé, mais suffisamment dissuasif pour avoir envie d'éviter de le payer. Imaginez que vous ayez investi 300'000€ dans votre projet, si vous devez sortir 18'000€/an d'intérêts, ils seraient tout aussi bien dans votre poche pour payer la dinde à Noël.
Un autre point extraordinaire avec l'AMI, c'est sa souplesse. Comme il s'agit d'un organisme démocratique, si le porteur de projet ne parvient pas à payer ses intérêts, en raison de problèmes structurels, de lenteurs de démarrage, d'incompétence, peut-être aussi, parce qu'on ne nait pas entrepreneur, on le devient, alors il soumet son problème au public et s'en explique. Il peut demander l'affranchissement total ou partiel, un délai pour le paiement. Ce sont les membres qui décident et qui assument directement leurs actes au travers du rendement de leur épargne. S'ils font preuve de rigidité et qu'ils refusent, si le porteur de projet fait faillite, ils perdent et l'image de financement éthique de l'AMI est écornée. S'ils font preuve de souplesse et qu'ils acceptent d'affranchir ceux qui le méritent ils auront moins de rendement. S'ils font trop de cadeaux, ils pourraient ne plus avoir de rendement du tout.
Mais le public est tolérant...
V L'AMI draine tous les flux financiers. Il encaisse les fruits des investissements du capital social et du capital de garantie. Il encaisse les intérêts des QP en possession des porteurs de projets. Il paie les intérêts aux organismes financeurs, paie ses frais, finance son cash-flow, rempli ses comptes de réserve et l'excédent est ensuite divisé par le nombre de QP constituant le capital de garantie et versé aux membres qui le demandent.
VI Le rendement visé est de 6%. Mais cet idéal ne peut être atteint que si tout se passe bien. Les porteurs de projet rachètent régulièrement leurs QP, ils paient régulièrement leurs intérêts, etc... Un taux idéal qui ne sera probablement pas atteint systématiquement. Il y aura des porteurs de projet qu'il faudra soutenir, accompagner, d'autres qui feront défection, certains seront simplement un peu serrés. Mais je rappelle que le taux des Livrets A et d'épargne tournent autour de 1,5% à 2%...
De plus, le public ne contribue pas primairement pour le rendement.
Les sociétaires, qui possèdent des actions, ne sont pas les mêmes que les membres, qui possèdent des Quotes-parts. Les sociétaires sont essentiellement des entreprises, des collectivités, les partenaires, tout intéressé à voter dans les Assemblées Générales (AG). Les membres, eux, possèdent des quotes-parts du fonds de garantie et votent sur les projets proposés.
II Il est écrit "Banque", mais "organisme financier" aurait été mieux adapté, parce que tous les organismes ne sont pas des banques. Le concept de l'AMI est d'emprunter l'argent à investir à des organismes financiers quelconques détenteurs d'une licence de banque. Ainsi nous réunissons deux avantages. Non seulement l'AMI devient un instrument de création de richesse éthique, mais il remoralise la fraction de la finance qui lui est soumise. Chaque sou qui passe au travers de l'AMI n'est pas investi dans un système financier déviant.
Au début, il faudra faire la chasse au financement, c'est une évidence. Mais au fur et à mesure de la prise d'ampleur de l'AMI, l'intérêt des organismes financiers va se développer immanquablement. De composer avec l'AMI sera porteur d'image et de rentabilité économique. Des points importants aujourd'hui pour des organismes pointés du doigt pour avoir été pour le moins un peu léger avec le portemonnaie des autres.
Pourquoi les organismes financiers nous prêteraient-ils?
- Parce que c'est leur métier, tout d'abord. C'est avec ça qu'ils gagnent leur croûte.
- Parce que c'est bon pour leur image. De financer un organisme éthique est bon pour les affaires, surtout démocratique comme l'AMI. A l'inverse, de ne pas y être fait se poser des questions et c'est encore plus grave lorsqu'on s'en fait jeter, difficilement justifiable aux yeux des clients.
- Parce que l'AMI c'est un fonds, quelque chose qui leur ouvre des perspectives d'accès à des marchés difficilement accessibles jusque-là, le marché des très petits investissements. Pour l'AMI, il n'y a rien de trop petit ni de trop grand. Le concept permet le transit financier même pour les petits projets financés par des organismes partenaires de l'économie collaborative.
- Parce que derrière ces financiers, il y a des hommes et des femmes comme vous et moi, qui aiment leurs enfants, leur pays, l'économie, la politique, entreprendre, etc...
IV Ce qui est extraordinaire pour le porteur de projet, avec l'AMI, c'est qu'il ne fait que payer des intérêts sur les QP en sa possession. Après chaque clôture de l'exercice annuel, on fait le décompte des QP encore investies et il paie ses intérêts sur chacune d'elles. Il amortit, en rachetant ses QP une par une à chaque fois qu'il 100€ de trop, si il veut...ou pas. Le but étant qu'il rembourse le plus vite possible pour que l'AMI puisse amortir le crédit bancaire, pour que le porteur de projet soit libéré le plus tôt possible de ses obligations et vole de ses propres ailes, pour que son revenu ne soit pas absorbé trop longtemps par les intérêts. L'intérêt n'est pas élevé, mais suffisamment dissuasif pour avoir envie d'éviter de le payer. Imaginez que vous ayez investi 300'000€ dans votre projet, si vous devez sortir 18'000€/an d'intérêts, ils seraient tout aussi bien dans votre poche pour payer la dinde à Noël.
Un autre point extraordinaire avec l'AMI, c'est sa souplesse. Comme il s'agit d'un organisme démocratique, si le porteur de projet ne parvient pas à payer ses intérêts, en raison de problèmes structurels, de lenteurs de démarrage, d'incompétence, peut-être aussi, parce qu'on ne nait pas entrepreneur, on le devient, alors il soumet son problème au public et s'en explique. Il peut demander l'affranchissement total ou partiel, un délai pour le paiement. Ce sont les membres qui décident et qui assument directement leurs actes au travers du rendement de leur épargne. S'ils font preuve de rigidité et qu'ils refusent, si le porteur de projet fait faillite, ils perdent et l'image de financement éthique de l'AMI est écornée. S'ils font preuve de souplesse et qu'ils acceptent d'affranchir ceux qui le méritent ils auront moins de rendement. S'ils font trop de cadeaux, ils pourraient ne plus avoir de rendement du tout.
Mais le public est tolérant...
V L'AMI draine tous les flux financiers. Il encaisse les fruits des investissements du capital social et du capital de garantie. Il encaisse les intérêts des QP en possession des porteurs de projets. Il paie les intérêts aux organismes financeurs, paie ses frais, finance son cash-flow, rempli ses comptes de réserve et l'excédent est ensuite divisé par le nombre de QP constituant le capital de garantie et versé aux membres qui le demandent.
VI Le rendement visé est de 6%. Mais cet idéal ne peut être atteint que si tout se passe bien. Les porteurs de projet rachètent régulièrement leurs QP, ils paient régulièrement leurs intérêts, etc... Un taux idéal qui ne sera probablement pas atteint systématiquement. Il y aura des porteurs de projet qu'il faudra soutenir, accompagner, d'autres qui feront défection, certains seront simplement un peu serrés. Mais je rappelle que le taux des Livrets A et d'épargne tournent autour de 1,5% à 2%...

De plus, le public ne contribue pas primairement pour le rendement.